mardi 26 août 2014

Bientôt la rentrée...

Les étagères et bacs jeunesse de ma librairie sont bien vides en cette fin de mois d’Août... On attend la rentrée avec impatience!
Mais j’y ai quand même déniché deux merveilles:

D’abord celle-ci de Laurent Tardy, au texte et aux illustrations, paru chez Bilboquet, les messagers: coup dede mon libraire!


Un album qui se lit comme un journal, l’idée est belle, originale. 
Complètement de saison. Paris, fin Août, il pleut. 
Lettre à ma douce, c’est le parcours insolite d’un pigeon voyageur et sa magnifique  histoire d’amour avec sa belle Hirondelle. 
Chaque page est une découverte, il faut chercher, farfouiller, le regard se balade et traque le moindre détails, la moindre allusion. 
Un univers dans lequel j'ai plongé les yeux grands ouverts. J’ai lu et relu parce que c’est vraiment riche et que la première fois, je n'avais pas tout bien vu... 
Beaucoup d’humour: des publicités au ton décalé, des noms de journalistes évocateurs, des anecdotes improbables... Un album, plein de sentiments et de poésie, qui rend le sourire en cette rentrée quelque peu pluvieuse et maussade!




Et puis Mireille! d’Anne-Fleur Drillon (aux mots) et Eric Puybaret (au dessin) paru aux éditions Margot (très belle maison)
Une histoire qui aurait plu à Monsieur Léonard de Vinci, qui rêvait de voler lui aussi, comme Anatole le petit garçon de ce magnifique album. 
C’est l’été, les vacances, Anatole paresse, Anatole s’ennuie. Mais c’est sans compter sur Léon, ce vieux voisin un peu farfelu qui va venir tout à coup illuminer les journées estivales, et faire toucher du bout des doigts son rêve à Anatole. 
Mireille, c’est une histoire d’amitié pleine de complicité et d’humour. 
Une atmosphère tendre et douce, comme un rêve, rendue par les grandes et magnifiques illustrations d’E.Puybaret qui accompagnent à merveille le texte d’Anne-Fleur Drillon à la fois poétique et nostalgique.
Un album qui rappelle les inventions abracadabrantes, les aventures rocambolesques de l’enfance insouciante, les bleus, les bosses, les rires et ces instants magiques où l’on croit que tout est possible. 
Ah... Nostalgie!

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